Boissons sucrées, sodas… Pas aussi inoffensifs qu’on le pense

Femmes ménopausées : la consommation de sodas et de boissons sucrées peut entraîner une résistance à l’insuline et une inflammation, fortement impliquées dans la carcinogenèse du foie !

Les travaux publiés en juin 2022 par l’équipe de recherche de Longgang Zhao, Université de Caroline du Sud suggèrent que la consommation de soda et de boissons sucrées est un facteur de risque évitable potentiel pour le cancer du foie chez les femmes ménopausées.Cette étude obser­va­tion­nelle porte sur 90.504 femmes âgées de 50 à 79 ans, suivies sur une période moyenne de 18,7 ans. Elle a été conduite dans le cadre de la « Women’s Health Initiative », une étude nationale portant sur la santé à long terme visant à définir des stratégies de prévention des principales causes de décès, d’invalidité et de fragilité chez les femmes ménopausées, comme notamment les maladies cardiaques, le cancer et les fractures ostéoporotiques.

Cette étude obser­va­tion­nelle porte sur 90.504 femmes âgées de 50 à 79 ans, suivies sur une période moyenne de 18,7 ans. Elle a été conduite dans le cadre de la « Women’s Health Initiative », une étude nationale portant sur la santé à long terme visant à définir des stratégies de prévention des principales causes de décès, d’invalidité et de fragilité chez les femmes ménopausées, comme notamment les maladies cardiaques, le cancer et les fractures ostéoporotiques.

Résultats : A l’issue du suivi, 205 femmes avaient un cancer du foie confirmé. 7.3% d’entre elles consommaient en moyenne 1 portion – soit une canette de 0.35 l – ou plus de soda ou de boisson sucrée. Une consommation plus élevée de sodas et boissons sucrées est associée à un risque de cancer du foie supérieur de 78%.

Ces résultats viennent conforter les observations issues du suivi de la cohorte NutriNet-Santé sur la population générale. L’article publié en juillet 2019 dans le British Medical Journal par l’équipe française de recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN / Inserm / Inra / Cnam / Université Paris) portait sur une population de 101.257 participants âgés de 18 ans et plus, caractérisée par un âge moyen 42,2, suivie pendant une durée moyenne de 5,1 ans. Les consommations de boissons sucrées et de boissons artificiellement sucrées ont été évaluées à l’aide d’enregistrements alimentaires répétés sur 24 heures, conçus pour enregistrer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments et boissons différents. Là encore, les chercheurs ont constaté que la consommation de boissons sucrées était positivement associée au risque de cancer global et de cancer du sein.
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